Finance
RDC : 42 millions d’euros de l’UE en faveur du couloir vert Kivu-Kinshasa

L’Union européenne a annoncé un décaissement de 42 millions d’euros pour soutenir le projet du couloir vert Kivu-Kinshasa présenté par les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) lors du Forum économique mondial de Davos.
Cette annonce a été faite par le Commissaire européen pour les Partenariats internationaux, Jozef Síkela.
« Nous mobilisons un milliard d’euros tout au long de ce corridor et travaillons à intensifier nos engagements, notamment via des investissements privés », a déclaré Jozef Sikela.
Ce projet vise à protéger 108.000 Km² de forêts tropicales primaires, reliant les parcs nationaux des Virunga et de Yangambi sur plus de 2.400 kilomètres.
L’Union européenne considère cette initiative comme un pilier de sa stratégie de partenariat global avec la RDC, intégrant la gouvernance durable des ressources naturelles et le développement humain.
Les investissements de l’UE visent à développer l’agriculture durable, la chaîne de valeur des ressources naturelles, et des infrastructures de transport multimodal, y compris des bateaux fluviaux alimentés à l’hydrogène. Ces solutions innovantes doivent à la fois préserver les écosystèmes et stimuler la prospérité économique.
Jozef Síkela a appelé les acteurs du secteur privé à rejoindre cet effort qu’il estime rentable, légal et fondamental pour améliorer l’existence des populations.
L’Union européenne prévoit un investissement total d’un milliard d’euros, avec une première tranche de 42 millions déjà mobilisée.
Le projet bénéficie également du soutien du Gouvernement congolais, qui entend démontrer ses efforts de lutte contre la déforestation.
Le couloir vert représente une approche innovante combinant conservation environnementale et développement économique, potentiellement transformatrice pour la RDC et ses populations.
Il faudrait noter qu’en République Démocratique du Congo, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour soutenir la prévention de l’environnement tout en augmentant les revenus des agriculteurs.
Mitterrand MASAMUNA