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RDC : 1 milliard USD nécessaire pour appuyer le plan agricole d’urgence

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Le coût global du programme d’urgence de relance du secteur agricole est évalué à plus d’un milliard de dollars américains en République Démocratique du Congo (RDC).

Ce chiffre a été révélé par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe, au cours du briefing hebdomadaire organisé ce lundi 15 mai 2023.

En effet, ce plan agricole devrait permettre au Gouvernement de briser la dépendance à l’importation des produits alimentaires et apporter une réponse à court, moyen et long termes.

En termes d’objectif, ledit plan agricole vise à améliorer l’offre intérieure en denrées alimentaires et éviter, par conséquent, la pénurie en produits agricoles avant la saison culturale prochaine suivant les zones.

Ce programme cible douze (12) cultures vivrières qui constituent les aliments de base de la population congolaise. Il s’agit de maïs, riz, blé, sorgho, manioc, pomme de terre, patate-douce, arachide, haricot, niébé, soja et bananier.

A la question sur la commercialisation de maïs par l’Etat, Vital Kamerhe a expliqué « que l’Etat ne va pas acheter et vendre du fait que l’Etat a enlevé la mesure sur certaines taxes ».

Et d’ajouter : « L’Etat aurait pu s’abstenir même de mettre l’argent dans un compte qui sera géré par une structure qui va impliquer les Gouverneurs de provinces, les Ministres de l’Agriculture, Commerce extérieur et Industrie. Et le suivi du Gouvernement central car il s’agit de l’argent de l’Etat. »

D’après Vital Kamerhe, le maïs importé à Lubumbashi via la Zambie coûtera 19 USD, frais de transport y compris.

Pour sa part, le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a indiqué que le Gouvernement s’active à trouver des solutions urgentes face à la crise du mais.

« Il y a des saisons particulières. Nous allons trouver des solutions urgentes et nous travaillons une solution dans la durée et pour ça, ça n’a pas besoin d’un terme « mandat présidentiel ». Cela doit continuer d’une manière permanente parce que le congolais doit continuer de vivre. », a-t-il dit.

Agnès KAYEMBE

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