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RDC : recapitalisation de banques, les retardataires n’ont plus que sept jours !

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RDC : tirée par le secteur minier, la croissance économique a enregistré un rebond passant de 1,7 % en 2020 à un taux estimé à 6,2 % en 2021 La croissance économique de la République Démocratique du Congo (RDC) se situait bien au-dessus de la moyenne enregistrée en Afrique subsaharienne en 2021. Ce, malgré le choc engendré par les effets néfastes de la pandémie de Covid-19. D'après une évaluation annuelle menée récemment par les services du Fonds monétaire international (FMI), la croissance, en République Démocratique du Congo (RDC), a connu un net rebond passant de 1,7 % en 2020 à un taux estimé à 6,2 % en 2021, soit bien au-dessus du taux de 4,5 % enregistré en Afrique subsaharienne. Cette reprise est attribuable aux résultats du secteur minier et du secteur des services du pays. Dans le cadre d’un programme appuyé par le FMI, les autorités ont adopté des mesures qui ont contribué à modérer l’inflation et à stabiliser le taux de change, tandis que les prix des produits de base ont favorisé l’augmentation des exportations, des recettes et des réserves internationales. La guerre en Ukraine a certes entraîné une hausse de l’inflation et a exacerbé les risques d’insécurité alimentaire, mais les perspectives restent favorables grâce aux prix élevés des produits de base. Cette étude du FMI renseigne qu'après des décennies de guerre, de mauvaise gouvernance et de sous-investissement, le pays est confronté à des taux de pauvreté élevés, à un accès très limité aux services essentiels et à l’un des plus grands déficits d’infrastructures du monde. Le Fonds monétaire international (FMI) invite à cet effet le Gouvernement congolais à accélérer des réformes pour diversifier et améliorer la résilience de l’économie, et pour promouvoir une croissance plus soutenue et plus inclusive. Des mesures visant à simplifier le système fiscal, à élargir l’assiette de l’impôt et à renforcer l’administration fiscale, accompagnées d’autres interventions destinées à améliorer la gestion des finances publiques, comme la mise en place d’un compte unique du Trésor et la suppression progressive des subventions aux carburants non ciblées, sont également nécessaires. Autant, des efforts continus destinés à améliorer la gouvernance et le climat des affaires permettraient de soutenir le développement du secteur privé et la diversification économique. Les ressources minérales vastes et variées de la RDC, ses forêts ombrophiles et ses tourbières sont essentielles à la transition énergétique mondiale. Avec des cadres d’action adéquats et une meilleure gouvernance, elles peuvent accélérer la croissance et améliorer le niveau de vie de sa population. Mitterrand MASAMUNA

La Banque centrale du Congo (BCC) a fixé au 1er janvier 2019 le deadline pour que toutes les banques commerciales opérant en RDC se conforment à la norme d’augmentation de leur capital minimum à 30 millions de dollars américains. D’après nos fins limiers, les banques retardataires s’emploient à finaliser leurs formalités au courant de cette dernière semaine de l’année 2018.

En effet, le respect de cette norme prudentielle par les banques commerciales a l’avantage de renforcer la solidité financière de ces établissements de crédit.

Autrement dit, l’augmentation des fonds propres d’une institution permet d’accroître sa résilience, sa capacité d’intervention, notamment dans la fourniture de services financiers. Et surtout, de protéger l’épargne des congolais face aux risques financiers qui demeurent importants.

Parmi les 21 banques commerciales opérationnelles actuellement en Rd Congo, apprend-on, toutes se sont déjà conformées à l’exception de trois qui sont en voie de finalisation de leur processus de relèvement du capital social minimum.

A RE(LIRE) : recapitalisation de banques, le deadline fixé au 1er janvier 2019 !

En rappel, cette norme édictée par le gouverneur de la BCC et notifiée à l’Association congolaise des banques (ACB). Dans une correspondance officielle, l’autorité monétaire accordait aux banques commerciales une période de 12 mois afin de se mettre en ordre.

Et à partir du 31 décembre 2020, le niveau du capital minimum passera à l’équivalent en francs congolais à 50 millions de dollars USD.

Emilie MBOYO | Zoom Eco

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