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RDC : télécoms, 326 millions USD des revenus générés au second trimestre 2018 !

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Réseau Téléphoniques

Les revenus générés par les sociétés de télécommunications de la RDC au second trimestre 2018 sont évalués à 326 millions de dollars américains. L’ensemble du trafic de la téléphonie mobile est en augmentation de 6,82% par rapport au premier trimestre de l’année en cours. C’est ce qu’indique l’Autorité de régulation des postes et télécommunications au Congo (ARPTC) dans son dernier Rapport.

En effet, le taux d’accroissement de l’ordre de 6,82% par rapport au trimestre précédent tient au passage de 305 836 564 USD à 326 701 097 USD au deuxième trimestre 2018.

D’après ledit Rapport, le gros de ces revenus provient des appels téléphoniques soit 218 050 972 USD réalisés au second trimestre 2018. L’internet mobile, la messagerie (SMS), et le mobile money ont rapporté respectivement 59 millions USD, 21,8 millions USD et 16 millions USD.

Ce qui représente des augmentations de  près de 12% pour la data, suivi des services mobile money 10,93% et des SMS 9,58%, précise l’ARPTC.

En ce qui concerne les volumes de trafic de la téléphonie mobile, le Régulateur indique qu’au deuxième trimestre 2018, « l’ensemble des opérateurs mobiles a généré un volume de trafic voix de l’ordre de 3,97 milliards de minutes, soit une hausse de 12% par rapport au trimestre précédent ».

Pour ce qui relève des destinations d’appels voix, l’ARPTC note une hausse sur tous les trafics nationaux et une baisse sur les trafics internationaux. La baisse la plus importante a été enregistrée sur le trafic international entrant tandis que le trafic intra-réseau a connu l’accroissement le plus important, soit 14,33%.

Pour les SMS, tous les opérateurs de la téléphonie cellulaire ont transmis 3,9 milliards de messages à la même période contre 3,3 milliards au premier trimestre 2018, soit un taux d’accroissement de 18,4% enregistré.

La RDC compte actuellement quatre principaux opérateurs dans la téléphonie mobile. Et son système est encore déclaratif. D’où, la nécessité pour l’Etat de mettre en place un dispositif de contrôle de flux des services téléphoniques afin d’éviter toute éventuelle fraude fiscale dans ce secteur porteur de croissance.

Si ces opérateurs souscrivent à cette démarche, ils n’émettent cependant pas sur la même longueur d’ondes avec l’Etat congolais notamment sur l’expertise du prestataire recruté mais surtout les modalités de rémunération de celui-ci, lesquelles entraîneraient sans conteste une augmentation de 60% des prix des services mobiles en RDC.

Emilie MBOYO | Zoom Eco  

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