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Lubumbashi : la journée du 3 mai célébrée sous le thème « liberté d’expression dans un contexte de guerre »
Une quarantaine de journalistes ont répondu présents à l’activité de célébration de la journée de la presse, ce 3 mai 2024, dans la salle Press club à Lubumbashi.
Les chevaliers de la plume ont eu une journée de réflexion avec autour du thème « journalisme en RDC et liberté d’expression dans un contexte de guerre ».
A cet effet, deux panelistes à savoir Aimé-Célestin Bush Lumbu Lay-Lay, président de la Commission de discipline, et Christian Mukuna, correspondant de JED à Lubumbashi, ont édifié les professionnels des medias sur ce thème.
Dans son mot d’introduction, la Présidente de l’Union Nationale de la Presse Congolaise section Katanga, Madame Marianne Muland, a estimé des efforts doivent être faits.
« D’abord je souhaite à tout le monde une bonne fête. Je voudrais dire que la lutte continue parce que nous célébrons la journée mondiale de la liberté de la presse. En RDC, c’est une journée qui ne pousse pas à fêter. Parce que au lieu d’avancer, en RDC nous regressons. Si nous prenons le tableau de Reporter Sans Frontières, nous sommes à ce jour à la 123e position alors que l’année dernière on était à la 124 ème position, ce n’est pas un classement intéressant. », a-t-elle déploré.
Madame Marianne a évoqué également le cas de quelques journalistes qui ont quitté Tanganyika et vivent en clandestinité poir échapper aux forces de l’ordre. Elle a fustigé aussi l’auto censure dans la traitement de certaines informations de peur de subir des représailles.
A cela s’ajoute, le manque de neutralité, d’objectivité dont font montre certains professionnels de médias.
Lors de récentes élections de sénateurs et gouverneurs, plusieurs d’entre eux étaient menacés par des leaders politiques de telle et autre tendance, une situation déplorable, a indiqué Madame Marianne Muland.
Cette journée de célébration a permis aux professionnels de médias de Lubumbashi de réfléchir sur l’avenir de ce métier dans un contexte de guerre et de poser des garde-fous pour rester professionnels en toutes circonstances.
Nadine FULA