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RDC : Obligations du Trésor indexées, seuls 35 milliards de CDF levés à la séance du 7 mars 2023

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Considéré comme une source très importante de financement des dépenses de la trésorerie publique de la République Démocratique du Congo (RDC), le marché financier local des Obligations du trésor indexées et des bons du Trésor indexées s’essouffle depuis le début de l’année 2023.

En effet, le Gouvernement congolais n’a obtenu que 35%, soit 35 milliards de Francs congolais (CDF) du montant mis en adjudication, le 7 mars 2023, lors de la séance consacrée aux Obligations du trésor indexées.

Au cours de cette séance, le Gouvernement congolais comptait lever la somme de 100 milliards de CDF, soit près 49,7 millions USD.

D’après le communiqué du ministère des Finances annonçant les résultats de cette opération financière, deux soumissionnaires ont répondu à cet appel du Gouvernement central.

Le même document renseigne que le montant servi au cours de cette période est de 15 milliards de CDF soit la moitié du montant soumissionné et un seul soumissionnaire servi.

Une Obligation du Trésor indexée, rappelons-le, est un titre de créance remboursable à moyen ou long terme (durée supérieure ou égale à 3 ans) émis par le Trésor public d’un État, soit par voie de syndication (accessible via un groupement d’établissements financiers) soit par voie d’adjudication (enchères).

Toutefois, l’émission des Obligations du Trésor au profit de la Banque Centrale du Congo (BCC) signifie que le Trésor public doit de l’argent à la BCC. A cet effet, le Gouvernement émet des Obligations du Trésor (instruments financiers) pour payer ses dettes vis-à-vis de la Banque Centrale du Congo à un taux d’intérêt donné et pour une période déterminée.

Après que le Gouvernement a émis les Obligations du Trésor au profit de la Banque Centrale du Congo (BCC), expliquent certains experts, la BCC peut aussi titriser ses créances (ce qui lui est dû).

La titrisation va donc consister à vendre ce que le Trésor public lui doit en petits titres à des particuliers ou des entreprises pour sortir cette dette de son bilan, notamment dans le cadre d’un éventuel assainissement des états financiers de la Banque Centrale du Congo (BCC).

Mitterrand MASAMUNA

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