Finance
RDC : l’ONU mobilise 12 millions USD en faveur des victimes de guerre dans l’Est du pays

Le Système des Nations Unies (SNU) a mobilisé un budget de 12.034.067 USD en faveur des victimes de guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Un partenariat y relatif a été signé le jeudi 3 avril 2025 entre le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV) et le Coordonnateur résident du SNU en RDC, Bruno Lemarquis en présence de la Première ministre, Judith Suminwa.
Ce programme stratégique destiné à répondre à la crise persistante dans l’Est du pays sera exécuté sur une durée d’un an, soit du 4 avril 2025 au 3 avril 2026.
Selon la Première Ministre Judith Suminwa, à travers cette collaboration, le Gouvernement congolais s’engage aux côtés de ses partenaires pour des solutions pérennes.
« Le Gouvernement, via le FONAREV, s’engage dans une dynamique de coopération avec le SNU et les organisations locales pour répondre aux besoins fondamentaux des victimes », a-t-elle souligné.
Pour sa part, le Directeur Général du FONAREV, Patrick Fata Mapungu, et le Coordonnateur résident du SNU en RDC, Bruno Lemarquis, ont tous deux remercié le Président Félix-Antoine Tshisekedi pour son engagement en faveur d’une paix durable et de la protection des victimes.

Cet engagement se matérialise notamment par la promulgation de la loi du 26 décembre 2022, qui établit les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles et des crimes contre la paix. Ils ont également exprimé leur gratitude envers la Cheffe du Gouvernement pour sa détermination à instaurer la paix et à redonner espoir aux victimes de la barbarie dans l’Est du pays.

Signalons que ce programme vise à réparer, protéger et redonner espoir aux communautés dévastées et aux victimes. Les deux entités s’engagent à combiner leurs ressources et expertises pour offrir une assistance multisectorielle aux victimes de violences sexuelles et autres crimes graves dans les zones de conflit.
AGNES KAYEMBE